Malgré l’évolution du marketing sensoriel, de nombreuses marques négligent encore la sollicitation de l’odorat. Il s’agit pourtant du sens le plus développé chez l’homme et peut constituer un levier marketing très puissant. D’ailleurs, son domaine d’application est très varié et son efficacité ne cesse d’être démontrée. Bien sûr, pour pouvoir capter l’attention des consommateurs avec les stimuli olfactifs, il est nécessaire de choisir les parfums en fonction de multiples critères.
Aperçu sur les principaux atouts du marketing olfactif
Toujours à l’affut des nouvelles tendances technologiques, les enseignes se concentrent davantage sur la digitalisation et la théâtralisation des magasins. Des pratiques qui font presque oublier que les consommateurs sont des polysensoriels. Outre la vue, l’homme perçoit aussi son entourage par le toucher, le son et surtout l’odeur. Avec 10 millions de récepteurs olfactifs, c’est le sens le plus développé chez l’être humain. De même, il est celui qui assure un meilleur taux de mémorisation. Pourtant, cette capacité reste encore peu exploitée, notamment dans les points de vente français.
Mais les marques commencent peu à peu à reconnaitre les atouts du marketing olfactif. La preuve, cette technique intègre désormais le secteur du luxe, de l’automobile et de la restauration. Elle séduit également les banques et le domaine du transport. La nature des senteurs titillant les narines agit en effet sur le comportement des consommateurs. Diffusée à l’extérieur, l’odeur attire les chalands. À l’intérieur, elle va améliorer l’expérience client, en créant un environnement propice au bien-être. Ce qui augmentera le temps de présence dans le magasin.
Enfin, en plus d’inciter l’achat, le marketing olfactif constitue aussi un véritable outil de fidélisation. Il permet effectivement de renforcer la mémorisation de la marque. Les souvenirs perdurent plus longtemps, encourageant ainsi le consommateur à revenir dans le point de vente.
Mettre en place une stratégie de marketing olfactif
Attirer, retenir, fidéliser et inciter les clients à l’achat, le marketing olfactif présente plusieurs atouts. Selon une étude, les enseignes qui embaument leurs rayons ont vu accroitre leur chiffre d’affaires jusqu’à 35%. Seulement, il ne s’agit pas de diffuser n’importe quel parfum dans le magasin pour que la stratégie opère. En effet, l’odeur doit non seulement s’adapter à l’activité de la marque, mais aussi à sa cible.
Chacun réagit différemment à une fragrance. Il faut donc élaborer un effluve en fonction du public ciblé en considérant sa tranche d’âge, son sexe ou bien son statut. Alors que les notes boisées ou de tabac plaisent généralement à la gent masculine, les senteurs florales séduisent les femmes. Par ailleurs, d’autres dimensions doivent également être prises en compte comme l’histoire de l’enseigne, son positionnement, ses valeurs ou encore ses stratégies.
Tous ces éléments permettront ensuite de créer l’identité olfactive de l’entreprise. Bien sûr, on devrait laisser ce soin à une agence spécialisée, capable de retravailler les parfums. La structure conseillera aussi ses clients sur le mode de diffusion le plus adapté.
Intéressant le « Parfum as a Service » et le positionnement sur le marketing olfactif, pas bête du tout.
Ca me rappelle les tentatives, au début du net, de sortir des appareils pour rendre les « odeurs en live ». En plus d’un écran pour rendre les couleurs, ils avaient imaginé sortir un « mélangeur » de fragrances qui pouvait accompagner la visite de sites web qui possédaient le bon code. Pas certain que le « mélangeur » puisse bien fonctionner, mais en point de vente avec une odeur donnée, je suis convaincu que l’intérêt.